Adeline, notre chargée de commercialisation, de communication et d’animation, part vers d’autres horizons, professionnels et géographiques. Elle partage avec nous son histoire des Jardins.
Quel était ton travail aux Jardins de Cocagne de Mâcon ?
J’étais chargée de commercialisation, de communication et d’animation. Je m’occupais principalement des adhérents, les adhérents paniers et les adhérents de soutien. Je m’occupais aussi de gérer la communication globale de la structure, d’essayer de développer d’autres voies de commercialisation. Donc, globalement, mon travail, c’était de gérer les paniers des adhérents et aussi d’en développer le nombre, de trouver d’autres modes de commercialisation de nos légumes, avec toute une partie de partenariat, et de faire en sorte que la communication soit représentative de l’association.
Je suis arrivée aux Jardins il y a 3 ans, mi-juin 2015. C’était vraiment un choix de travailler dans une association comme les Jardins. C’était à un moment de ma vie ou j’ai pris la décision de ne travailler qu’avec des structures dont les valeurs humaines et l’éthique me correspondaient. D’une manière générale, les Jardins de Cocagne sont des structures que je trouve très cohérentes, qui englobent beaucoup de choses qui me parlent et qui me semblent logiques dans la vie. Et, quand j’ai vu cette offre aux Jardins de Cocagne, qui était polyvalente et qui regroupait à mon sens beaucoup de choses qui me correspondaient, en termes de compétences et de tâches, dans une structure qui me plaisait beaucoup, je n’ai pas hésité.
Qu’est-ce que tu retiendras en priorité de ces 3 années aux Jardins ?
C’est dur à résumer car il y a beaucoup de choses. C’était une expérience vraiment enrichissante. Bien sûr, j’ai acquis de nouvelles expériences techniques, mais le point le plus important, ce sont les relations humaines, qui sont très fortes, très intenses. On apprend vraiment à travailler en équipe, à essayer de comprendre les autres, à travailler avec nos forces et nos faiblesses, les siennes comme celles des autres. Humainement, cela permet de rencontrer, de discuter, de communiquer avec des gens de pleins de mondes différents, qui ont des envies très différentes dans la vie. Et ça, c’est quelque chose qui va me manquer car je ne suis pas certaine d’avoir beaucoup d’autres opportunités de rencontrer autant de gens, avec des objectifs si différents dans la vie, mais qui se rejoignent en un endroit : aux Jardins. C’est beau la diversité humaine. Humainement, oui, cela m’a vraiment appris beaucoup.
As-tu un souvenir particulier que tu voudrais partager avec les adhérents ?
Un souvenir en particulier, c’est difficile. Je me souviens qu’au début, je faisais les marchés certains samedis sur l’esplanade Lamartine à Mâcon, et je me souviens de moments forts avec un salarié en insertion qui était là au début. C’était des moments de joie vraiment agréables et où il n’y avait pas de barrières ni de rôles (entre permanents et jardiniers) et où j’apprenais beaucoup. Il y a plein d’autres moments qui ont été très forts pour moi, même si, probablement, ils apparaitraient comme anodin pour quelqu’un d’autre. Des moments de rire ou de communication pendant les pauses déjeuners par exemple. Des moments avec mes collègues permanents très intenses aussi. Pas des moments particuliers, mais dans le quotidien, des moments très forts humainement.
Quel message tu voudrais transmettre aux Jardins au moment de partir ?
Comme je viens de le dire, les rapports humains pour moi c’est la base de la vie, c’est la base du bonheur. Alors, il faut essayer d’en profiter et de les cultiver ! C’est ce qui est le plus important pour moi, ici.
Je leur souhaite aussi beaucoup de courage car il y a beaucoup de travail et que ce n’est pas de tout repos.
Ils vont aussi beaucoup me manquer car c’était 3 années très enrichissantes pour moi.
Je les quitte par choix, avec bonheur aussi, mais à la fois, j’aurai d’eux des souvenirs très forts.
Peux-tu nous dire quelque chose de ta vie après ces années aux Jardins ?
C’est un virage à 180° qui s’annonce. L’après-Jardins, ça va être l’occasion pour moi d’essayer de mélanger mes passions avec la réalité de ma vie professionnelle. Je vais changer de métier et me reconvertir vers des travaux d’artisanat comme la maroquinerie. Je vais aussi déménager dans une autre région, l’Aveyron.
Merci à chacun d’entre vous, collègue, bénévole ou adhérent, pour ces trois années aux Jardins, qui grâce à vous tous ont été joyeuses et intenses !