Marine est arrivée au mois d’octobre aux Jardins où elle remplace Patrick avec la responsabilité du plein champ. Elle se présente pour nous.

Je m’appelle Marine, j’ai 23 ans et je suis arrivée quelques semaines après Stéphane, aux Jardins, il y a un mois, en Octobre 2018. J’ai fait un BTS gestion et protection de la nature il y a trois ans et plus récemment un certificat de spécialisation plantes à parfum, aromatiques et médicinales en agrobiologie. Je m’occupe du plein champ, des récoltes, bien sûr, du travail du sol, des plantations des légumes.

J’ai travaillé un an en maraîchage et j’ai fait des saisons en arboriculture, en horticulture, en maraîchage, ainsi que dans les plantes exotiques et tropicales.

Grace à mon BTS, et à son volet animation nature j’ai travaillé avec des associations qui font de la sensibilisation à la protection de la nature, comme l’association Cardamine 71, implantée sur les bords de la Saône. Je fais aussi des animations sur les plantes sauvages et comestibles. Mon passe-temps, c’est vraiment cela : rencontrer le public, partager …

La botanique, c’est vraiment ma passion et c’est ce qui m’a motivée à faire ces études. J’ai évolué vers l’horticulture, l’agriculture et l’environnement car cela forme un tout. J’aime être dehors, travailler dehors, être en contact des gens. C’est la raison pour laquelle je suis venue ici, aux Jardins de Cocagne. Du fait de mon amour pour l’extérieur et pour les plantes, être ici, aux Jardins, cela regroupe vraiment tout. J’espère pouvoir passer aux salariés le plaisir de l’extérieur et du maraîchage car c’est un très beau métier, surtout lorsqu’on le fait en agriculture biologique.

Aux jardins, j’aimerais beaucoup à terme planter des plantes médicinales et aromatiques en complément bien sûr de mon travail sur le plein champ. Créer du lien, se respecter et respecter la nature, c’est aussi ce que j’aimerais transmettre dans mon travail aux Jardins.

Dans nos jardins, il y a tout ce qu’il nous faut ! Il faut juste apprendre à reconnaître les plantes et à les utiliser pour le bien qu’elles peuvent nous apporter. Dans nos jardins, dans nos rues, dans nos chemins, il y a plein de belles choses quand on arrête de traiter pour éliminer les « mauvaises herbes ». Finalement, est-ce que c’est grave d’avoir un peu d’herbe qui sort des dalles, qui ne gêne personne et ne dérange pas la circulation ? Au moment où l’on parle de plus en plus d’environnement, est-ce qu’on a besoin d’être aussi maniaque sur les « mauvaises herbes », c’est une question que je me pose !

Pour revenir aux Jardins, c’est un plaisir de travailler aux Jardins. Il y a aussi une bonne organisation. Faire toutes nos récoltes à la main, cela demande une organisation, très différente, mais ça fonctionne très bien. Ça m’a impressionnée et je trouve qu’on est vraiment à la pointe pour l’agriculture biologique. Quand je suis arrivée, le jardin était splendide. Donc, je suis agréablement surprise.

C’est important, dans le monde agricole, de montrer que les femmes aussi sont là, qu’elles ont des projets, des ambitions. C’est une énergie qu’il faut déployer tous les jours et c’est important de le faire, mais ça se passe bien. Ici, aux Jardins j’ai ma place. Tous les salariés ont des capacités particulières qui ne demandent qu’à apparaître, avec un peu de confiance en soi. Ils s’intéressent aussi beaucoup à leur travail, en me posant des questions ou en cherchant à comprendre comment fonctionnent les plantes : pourquoi le chou-fleur est devenu rose ? pourquoi on ne prend pas l’endive qui est montée en fleur ? …

En conclusion, je crois que cela se sent, je suis très contente d’être là, et je suis certaine que cela se passera très bien.

 

Marine
Maraîcher-encadrant, responsable du plein champ