Merci Véronique, tu vas nous manquer…

Véronique GOSSET œuvrait – encore jusqu’au vendredi 5 avril 2019 – aux Jardins de Cocagne de Mâcon depuis janvier 2015 comme Accompagnatrice Socio Professionnelle avec tout son cœur et son engagement pour sa mission auprès des salariés en contrat d’insertion. C’est avec une infinie tristesse que nous avons appris son décès de ce dimanche 7 avril 2019.

 Voici quelques beaux témoignages de reconnaissance et d’affection de la part des jardiniers : 

 

« En arrivant à Mâcon, je ne connaissais personne, je n’avais pas de famille. En travaillant aux jardins de cocagne, j’en ai trouvé une : toi, Véronique, tu m’as pris sous ton aile. J’avais l’impression que la mère que j’avais laissé au pays était là en fait, à me donner des conseils, à me soutenir, à me pousser toujours à aller de l’avant : « Fais ceci, ne fais pas ça. Pense comme ça, oublie le reste. Va en formation et persévère. Passe ton permis et tu verras, tout ira bien… » Qui me dira tout ça maintenant ? Qui va veiller sur moi aux JARDINS DE COCAGNE ? Pour toi Véronique, je ne baisserai pas les bras, et je ferai en sorte que tout ce que tu as voulu pour moi se réalise. Adieu Véronique, la collègue, l’amie, la maman, la femme qui savait lire en moi. Je te remets toutes mes difficultés, prends-les avec toi, et de là où tu seras dorénavant veille sur moi. » M-L. F.

 

« Au nom de tous les salariés : Nous avons fait ensemble tant de choses, et voilà que maintenant tu nous quittes. Nous avons partagé les soucis, nous avons partagé tant de projets et tant d’espoirs avec toi. Il y a tant de choses encore que nous aurions voulu faire ensemble, mais cela semble s’arrêter aujourd’hui, et ce n’est plus ensemble que nous allons réaliser ce que tu espérais. Nous voudrions nous souvenir de toi, continuer de travailler à tout ce que tu attendais, à tout ce que tu espérais. Comme un mur, la mort nous sépare de toi. Mourir ce n’est point ne plus vivre. Mourir c’est partir pour ne plus souffrir, ouvrir son âme à un monde de beauté, paradis éternel pour reposer en paix. Repose en paix Véronique. » F. M.

 

« Une nouvelle étoile brille dans le ciel. Nous l’avons reconnue, c’est elle. Sa lumière nous montre le chemin pour avancer, aller plus loin. à Véronique » J.G.

 

« Véronique
Je te dédie ces mots
à toi qui fus mon amie
afin que de là-haut
tu vois ce que je vis.
Tu es partie trop tôt
et je me sens démunie
car tu me disais tantôt
« construis-toi, vis ta vie ».

Les mots sont dérisoires
c’est vrai mais il faut croire
qu’ils racontent une histoire
gravée dans la mémoire
car à l’heure du départ
sur le quai des aurevoirs
soit le train est en gare
soit l’on arrive trop tard

La maladie a tranché
t’a happée, enveloppée
puis d’entre nous t’a ôtée.
Est-ce la fatalité ?
Ou mieux, la destinée ?
Si telle est la volonté
on ne peut que s’incliner
avec beaucoup de regret.

Mais avant de nous quitter
mon voeux le plus cher serait
que d’outre tombe on puisse écouter
entendre ta voix résonner
chanter un karaoké.
Veillez, colombes d’amitié
afin qu’elle repose en paix. »